Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Trois raisons pour aimer la nation

12/11/2010 09:09

Trois raisons pour aimer la nation


Depuis 1945 en Europe, beaucoup considèrent les nations avec méfiance, comme si cette structure de l’organisation humaine portait en elle la seule responsabilité des guerres qui ont déchiré le monde. Et si ce n’était pas le cas ? Et si les nations étaient là pour le bien de l’humanité ?

La nation, c’est une communauté culturelle

En effet, le point fondamental d’une nation est le fait qu’elle constitue une communauté pour les hommes. Avec la famille, il s’agit sans doute de la communauté la plus importante pour les individus, celle qui reste à vie, le point fixe de toute une existence, quand les amis, les entreprises ou les lieux d’habitation peuvent changer. Cette communauté est fondamentale pour déterminer l’identité de tous ses membres.

En outre, cette communauté est profondément culturelle. A chaque nation est attaché un système de valeurs distinctes et d’habitudes qui caractérisent la communauté nationale. Les Français ne sont pas des Etasuniens ni des Italiens ou des Allemands. L’identité nationale porte une part essentielle dans la constitution de l’identité de chaque individu.

La nation, c’est la solidarité

L’adjectif qui vient le plus souvent après le mot « solidarité » est « nationale ». En effet, c’est dans le cadre national qu’existe la plus forte solidarité entre membres d’une même communauté (après la famille bien sûr). C’est dans le cadre national, et donc grâce à la nation, que ceux qui travaillent paient les retraites de ceux qui ont travaillé. C’est dans le cadre national que les cotisations des biens portants servent à soigner les traitements des malades.

C’est dans le cadre national que la communauté toute entière contribue à l’avenir, de multiples façons. C’est la nation qui favorise le renouvellement démographique, c’est elle qui investit dans l’éducation de ses enfants. C’est elle qui, traditionnellement, investissait dans les infrastructures d’avenir (énergie, transports, télécommunications…), ce qui a poussé à la création des services publics nationaux. Bref, la nationalité, c’est le lien le plus fort qui unie les êtres humains après la famille.

La nation, c’est le moyen d’agir sur son destin

Et si la nation est le lieu de la solidarité nationale, c’est parce que c’est la communauté la mieux à même de conjuguer à la fois une unité suffisamment forte avec une taille assez grande pour permettre aux hommes qui la composent d’agir sur leur destin. Les deux conditions sont essentielles. Il faut une grande unité, un vécu important et des valeurs communes pour que la minorité accepte sans broncher les choix de la majorité. La force du lien commun impose la taille de la nation.

C’est par les nations que les hommes ont pu se libérer des féodalités, devenir libres de leur destin tout en ayant la capacité d’agir sur leur destin collectif. Mais seule une unité très forte permet à une communauté nationale de tenir. Les exemples de l’URSS, de la Yougoslavie, de la Tchécoslovaquie et de la Belgique montrent que les constructions artificielles qui nient les réalités nationales ne peuvent pas durer très longtemps et finissent par se dissoudre.

La nation n’est pas la cause des guerres

Bien sûr, ce sont souvent les nations qui ont porté des guerres sanglantes et volontiers inhumaines. Mais cela ne signifie pas forcément qu’elles en soient directement responsables. Les nations n’ont été que les véhicules des guerres que parce qu’elles sont la communauté d’action de références des êtres humains, le moyen pour eux d’agir sur leur destin, pour le bien, comme pour le mal… Les nations sont humaines et elles souffrent des mêmes travers que les hommes.

C’est pour cela que vouloir museler les nations n’est pas le moyen d’éviter les guerres, pour deux raisons. Tout d’abord, les structures supranationales seront tout aussi promptes à guerroyer que les nations car elles aussi sont humaines… Ce n’est pas parce que l’on passe à l’échelle européenne que les humains seront moins violents. Au contraire, la négation des réalités nationales peut provoquer des conflits sanglants, comme on le voit tout autour du monde.

Ce n’est pas en sautant sur notre chaise en disant « nation, nation, nation » ou « la France, la France, la France » que nous lutterons contre les clichés puissamment ancrés dans l’inconscient collectif. Nous devons expliquer méthodiquement l’apport fondamental de la nation à l’humanité.

Laurent Pinsolle






Congrès National du 21 novembre 2010 : En route pour 2012 !

12/11/2010 08:56

Congrès National du 21 novembre 2010 : En route pour 2012 !


Par delà les questions traditionnelles liées à la vie du mouvement, le deuxième Congrès National de Debout la République sera un premier jalon vers une échéance décisive pour la France, l’élection présidentielle de 2012.
En effet, à mesure des alternances ratées et des trahisons dont ils sont victimes depuis 30 ans, les Français désespèrent chaque jour un peu plus de la vie publique et l’abstention gangrène ce qu’il reste de notre démocratie. Et pour cause : comment ne pas les comprendre tant notre pays s’enfonce dans le cercle vicieux de l’impuissance publique et du chacun pour soi !
Plus nos dirigeants ont abandonné les pouvoirs qu’ils tenaient du peuple aux oligarchies mondialistes, à Bruxelles et aux puissances d’argent, moins - bien entendu - ils ont été capables de porter un véritable projet national et d’obtenir des résultats concrets à l’échelle du pays.
Tout l’enjeu de 2012 sera donc de redonner aux Français la capacité de croire en la France, de parvenir à les rassembler autour de valeurs et d’un projet commun, de réussir à leur redonner le goût et la fierté de vivre ensemble.
Mais pour cela, encore faudra-t-il que la France retrouve la maîtrise de son destin, c’est-à-dire une véritable capacité à agir au service du seul intérêt général.
C’est notre défi : Debout la République sera en pointe du combat pour que la France retrouve son indépendance territoriale, son indépendance économique et bien sûr son indépendance politique !
Ensemble, écrivons une nouvelle page de l’histoire de France !
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne Président de Debout la République
L’entrée sera libre dès 13h. N’hésitez pas à inviter vos amis et vos collègues afin de diffuser le plus largement possible notre message.
L’ambiance sera festive et aux couleurs de la République. De nombreux invités ont répondu positivement à notre invitation, comme Paul-Marie Coûteaux, Edwy Plenel ou bien encore Jacques Sapir.
Le Congrès sera conclu à 15h30 par le discours de Nicolas Dupont-Aignan. Il s’agira d’un discours fort, le premier discours du premier candidat à l’élection présidentielle de 2012.
Pour tout complément d’information, n’hésitez pas à nous contacter au 01 69 49 17 37, ou par courriel à courrier@debout-la-republique.fr





NDA invité du tchat du Monde.fr : l’intégrale !

12/11/2010 08:48

NDA invité du tchat du Monde.fr : l’intégrale !


"Sarkozy mène une politique profondément antigaulliste" LEMONDE.FR | 10.11.10 |

Jeff : Comment jugez-vous le discours M. Sarkozy, appelant l’esprit du gaullisme à l’aide ?
Nicolas Dupont-Aignan : L’espoir peut toujours faire vivre, mais malheureusement, c’est une cause désespérée pour ce qui concerne le président de la République, qui mène une politique profondément antigaulliste.
Mah : Quand Sarkozy appelle à l’aide l’esprit du gaullisme, serait-ce un appel à la réconciliation avec Villepin, qui lui aussi se dit gaulliste ?
Nicolas Dupont-Aignan : Le problème, ce ne sont pas les personnes, mais les politiques menées. Je regarde les faits. Le traité de Lisbonne – qui a violé le vote d’une majorité de Français –, la réintégration dans l’OTAN – qui est un contresens historique au moment où un monde multipolaire émerge –, la dictature des marchés financiers sur notre politique budgétaire, etc.
Quant à Dominique de Villepin, pour répondre à votre question, je n’ai pas le sentiment qu’une réconciliation soit en marche.
Dominique : Que pensez-vous de Villepin ? Pourquoi ne pas rejoindre son parti ?
Nicolas Dupont-Aignan : Dominique de Villepin a sans aucun doute du courage, mais il ne servirait à rien de remplacer Nicolas Sarkozy sans changer fondamentalement le cadre européen, qui explique l’impuissance de tous nos gouvernements, gauche-droite confondues, depuis vingt ans à résoudre notamment le cancer du chômage de masse. Or, vous le savez bien, je suis convaincu qu’il faut remettre en cause cette organisation autoritaire, illégitime, à qui les dirigeants européens ont remis leurs pouvoirs.
Je fais campagne pour la sortie de l’euro, qui est le préalable indispensable à la reconquête économique et sociale. Malheureusement, Dominique de Villepin défend encore cette organisation européenne, sans compter, bien sûr, le fait qu’il est resté, lui, à l’UMP.
Benji : Pourquoi les gaullistes ne sont-ils pas unis face aux dérives politiques ? Je pense au Chêne (association créée par Michèle Alliot-Marie ), à votre parti, à République solidaire (mouvement créé par Dominique de Villepin)...
Nicolas Dupont-Aignan : Je suis le seul, encore une fois, la veille du congrès d’investiture de l’UMP de Nicolas Sarkozy, en janvier 2007, à avoir mis en cohérence mes discours et mes actes en démissionnant de l’UMP et en transformant mon club de réflexion en un vrai parti politique. A deux reprises, aux élections européennes et aux élections régionales, Debout la République a affronté le suffrage universel dans la clarté. Pour que les gaullistes se rassemblent, il faut cette clarté politique et il faut, bien sûr, un accord sur la politique à mener.
Schumpeter : Pour l’intérêt de la France, seriez-vous prêt à faire des concessions et à vous allier à MM. de Villepin et Bayrou ?
Nicolas Dupont-Aignan : L’intérêt de la France, c’est de se donner les moyens, enfin, de résoudre les problèmes des Français. La question n’est pas de savoir s’il faut faire alliance avec M. X ou M. Y, la question est de savoir comment on libère notre pays pour lui donner les moyens d’agir.
Si un autre que moi, plus connu, propose un chemin clair, bien évidemment, je serai ravi de le soutenir. Mais quand je regarde, je ne vois malheureusement qu’ambiguïté sur le fond des choses.
Jean P : En 2007, vous avez appelé à voter Sarkozy. Si vous deviez le refaire aujourd’hui, appelleriez-vous à voter Royal ?
Nicolas Dupont-Aignan : Entre la peste et le choléra, que voulez-vous faire ? Chacun ses croix ! Je me bats justement pour éviter qu’on retrouve ce terrible choix.
Guillaume R : "Je me bats justement pour éviter qu’on retrouve ce terrible choix." Etant donné notre mode de scrutin majoritaire à deux tours, vous savez parfaitement que les petites formations politiques n’ont aucune chance d’émerger. Si votre désir est réellement d’éviter ce choix à nouveau, pourquoi ne pas vous joindre à une candidature gaulliste unique derrière Dominique de Villepin ?
Nicolas Dupont-Aignan : Les Français attendent une politique radicalement différente. Il faut partir de là. Je proposerai, en 2012, enfin, de traiter les racines des problèmes et de rendre sa liberté au pays.
C’est de là que se fera le rassemblement. Qui vous dit que Nicolas Sarkozy sera candidat ? Il reste dix-huit mois avant la présidentielle, tant de choses peuvent se produire. Et puis arrêtons de se focaliser sur des sondages qui ne s’appliquent qu’à la moitié de l’électorat, ceux qui votent encore, et pensons aux millions de Français qui ne veulent plus entendre parler de cette classe politique en apesanteur.
Christiane : Pensez-vous qu’une alliance avec Dominique de Villepin serait envisageable s’il revoyait sa vision de l’Europe ?
Nicolas Dupont-Aignan : C’est bien sûr l’élément-clé. Encore une fois, je ne le répéterai jamais assez, le choix pour les Français aujourd’hui est très simple : soit ils retrouvent leur liberté et ils résoudront leurs problèmes, donnant un avenir à leurs enfants, soit ils acceptent d’être dirigés par cette petite oligarchie et ils s’appauvriront toujours un peu plus, la France devenant un musée et eux, des esclaves.
En 2012, les vraies questions vont enfin être abordées. Le choix ne sera plus entre la gauche et la droite, mais entre les mondialistes et les républicains nationaux. Pour répondre à votre question, Dominique de Villepin a beaucoup de chemin à faire sur ce point précis, car il a toujours défendu et soutenu les traités qu’il faut dénoncer aujourd’hui.
Mais à l’épreuve des faits, l’Histoire a montré que rien n’était impossible.
Perchut : Quelles sont les valeurs du gaullisme ?
Nicolas Dupont-Aignan : Le respect du peuple, d’où l’importance du référendum ; l’indépendance de la nation, puisque c’est le cadre d’exercice de la démocratie ; la primauté de l’intérêt général sur tous les intérêts particuliers, notamment ceux de la finance ; et l’humilité pour celui qui a l’honneur d’incarner le pays.
Castor : Croyez-vous être le seul héritier du gaullisme ?
Nicolas Dupont-Aignan : Seule l’Histoire pourra dire qui est l’héritier du gaullisme. Je n’ai donc pas la prétention de m’introniser comme le légataire universel du général de Gaulle. En revanche, j’ai du mal à accepter l’imposture qui consiste à célébrer le général de Gaulle quand on accepte de voir bafouer la démocratie et l’indépendance du pays.
Ma critique ne vise pas seulement le président actuel, mais le terrible duo PS-UMP qui a sacrifié à Bruxelles le droit du peuple français à disposer de lui-même, et qui en paie aujourd’hui le résultat par l’impuissance publique généralisée et la désespérance politique de nos concitoyens.
Ours blanc : Serez-vous candidat en 2012 ?
Nicolas Dupont-Aignan : Je le souhaite, bien sûr, car je suis le seul aujourd’hui à avoir le courage, parmi les républicains, de briser ce tabou européen, de vouloir sortir la France, mais aussi les autres nations d’Europe, de ce piège.
lpoop : Avez-vous une chance d’avoir les cinq cents signatures pour être candidat à la présidentielle ?
Nicolas Dupont-Aignan : Je le crois, car notre mouvement a beaucoup progressé depuis 2007. Tous les jours, des maires nous appellent pour nous soutenir. Je crois aussi être plus clair aujourd’hui qu’hier dans l’affirmation de ma pensée profonde et de mon projet politique. Jensen : Comment reprendre la main sur l’Europe ?
Nicolas Dupont-Aignan : Tout simplement en affirmant la volonté inébranlable de la France de renégocier l’ensemble des traités, en commençant par l’euro et le rétablissement des frontières nationales. Je suis convaincu que les autres peuples d’Europe ne supportent plus, comme nous, une Union dévoyée au service d’une mondialisation anarchique et inhumaine.
Cette Union ne sert plus en rien l’Europe. Elle affirme chaque jour davantage son impuissance et sa trahison d’un idéal de progrès et de réconciliation entre les peuples. Il faut donc rompre avec ce dogme, cette petite oligarchie transnationale qui n’a plus de légitimité, et qui veut aller toujours plus loin pour imposer une mauvaise politique. Je pense notamment aux propositions sur les budgets des nations.
Philippe Ségard : Peut-on être gaulliste et ne pas respecter les résultats d’un référendum ?
Nicolas Dupont-Aignan : Justement, le malaise européen vient du traité de Lisbonne, qui est revenu sur le vote des Français.
M. Fred : Vous avez été admis au programme "Young Leaders" de la French-American Foundation (postulant volontaire et parrainé), un groupe foncièrement atlantiste. Comment expliquez-vous cette contradiction (peut-être seulement apparente) avec votre discours gaulliste ?
Nicolas Dupont-Aignan : En 1998, un an après avoir été élu comme député, cette fondation m’a invité trois jours à Princeton pour un séminaire. Elle sélectionnait soi-disant les "députés d’avenir". Arnaud Montebourg avait été aussi choisi. J’y ai été une fois, et depuis cette date, je n’y suis jamais retourné car, justement, j’ai senti que l’objet de cette fondation était de défendre une communauté atlantique qui n’est pas ma tasse de thé.
Certains milieux agitent cela en permanence pour pointer je ne sais quelle contradiction. C’est absurde. Mes actes parlent pour moi.
Serge : On peut reprocher beaucoup de choses à l’Europe, mais n’a-t-elle pas prouvé qu’elle est le meilleur moyen de garantir la paix ? N’est-elle pas également le meilleur moyen de conserver du poids vis-à-vis des pays émergents (Chine, Inde...) ?
Nicolas Dupont-Aignan : C’est la vieille tarte à la crème ! Bien évidemment, la coopération européenne de l’après-guerre, et même le traité de Rome bien encadré par les nations, ont pu être un outil de progrès et de paix. Malheureusement, le système a dérapé quand les Etats, et notamment la France, ont abandonné la souveraineté nationale, le compromis de Luxembourg garant de la démocratie.
La confiscation des principaux pouvoirs par trois autorités non élues, Commission, Cour de justice et Banque centrale, aboutit à un fiasco, puisque les décisions ne sont plus prises sous le contrôle des peuples mais pour servir les intérêts d’un mondialisme inefficace. Pire, alors que la crise fait rage, que leur politique a échoué, ils s’entêtent, désarmant tous les jours un peu plus l’Europe vis-à-vis des Etats-Unis et de la Chine, comme en témoignent l’échec de Copenhague et la démission dans la guerre des monnaies.
Matthieu : Seriez-vous prêt à soutenir le Front national ?
Nicolas Dupont-Aignan : Je mène un combat différent. La question ne se pose pas.
Jean : Hier, j’étais à Colombey, je vous ai vu avec des jeunes gaullistes. Viennent-ils tous d’Yerres (ville dont Nicolas Dupont-Aignan est maire) ou le réseau des gaullistes de demain est-il sur toute la France ?
Nicolas Dupont-Aignan : Aucun ne venait de ma ville. Le mouvement Debout les jeunes regroupe des centaines de jeunes gaullistes, et je suis souvent impressionné par la densité de leur conviction. L’amour de la France et de la République est beaucoup plus répandu qu’on ne l’imagine dans les petits cercles parisiens qui, depuis trente ans, nient la patrie.
Retraites : Quelles sont vos propositions sur les retraites ? Fallait-il promulguer la loi ?
Nicolas Dupont-Aignan : Une fois qu’elle est votée, une loi doit être promulguée. Pour autant, je maintiens que cette réforme n’obéit qu’à une volonté de posture. Posture pseudo-réformatrice pour la droite, posture de soi-disant défense des intérêts du peuple pour la gauche. Mais les Français ont bien compris que tout cela n’avait aucun sens quand il y a un chômage de masse, des délocalisations massives.
Les anciens retraités deviendront chômeurs, et il va de soi que la priorité absolue, c’est plutôt la compétitivité du pays, qui fera l’emploi, qui lui-même permettra de payer nos retraites et notre système de santé.
On prend le problème à l’envers, car tant le PS que l’UMP ne veulent pas remettre en cause cette politique économique suicidaire : euro surévalué, libre-échange déloyal, charges sociales pesant sur le travail.
Serge : Sarkozy me semble être le pire président de la Ve République et ne me semble mené par aucun autre idéal que celui de l’argent, et surtout pas par le gaullisme. Partagez-vous cette opinion ?
Nicolas Dupont-Aignan : Oui, bien sûr, mais attention à ne pas faire une fixation dépassée sur Nicolas Sarkozy, sans comprendre le contexte dans lequel il évolue et les absurdes contraintes que la France s’est imposées.
S’il s’agit simplement de remplacer le calife par un autre calife, même si le style – et heureusement – est différent, vous connaîtrez la même impuissance publique et la même révolte populaire.
Il faut donc, encore une fois, et je me répète, se donner les moyens de mener la politique conforme aux intérêts des Français.
Pierre : N’est-ce pas un peu désuet de parler de gaullisme quarante ans après la mort du Général et dans un contexte national et international qui n’a plus rien à voir ?
Nicolas Dupont-Aignan : Le gaullisme n’est pas une religion, et il n’est pas question dans mon esprit de vouloir reproduire ce qui fut par le passé. Ce serait ridicule.
En revanche, il y a des principes intemporels qui peuvent servir de leviers pour redonner un sens à la politique nationale, rassembler les Français autour de grands objectifs mobilisateurs, et c’est le préalable pour gagner la bataille de l’emploi, et donc de la dignité humaine.
Pierre : Comment restaurer "la compétitivité du pays" ?
Nicolas Dupont-Aignan : Baisser les charges sur les PME, sortir de l’euro pour enfin exporter et retrouver le pouvoir de battre monnaie, c’est-à-dire de financer nos grands investissements d’avenir sans payer des intérêts exorbitants aux banques, instaurer un protectionnisme sélectif pour rétablir la loyauté de l’échange.
Dedroite : L’Intérieur est accusé d’avoir fait illégalement espionner des journalistes, via des relevés téléphoniques. Est-ce "farfelu" ? Etes-vous pour une commission d’enquête parlementaire ?
Nicolas Dupont-Aignan : Il faudrait bien sûr une commission d’enquête parlementaire, car il s’agit d’une accusation si grave qu’elle mérite d’être vérifiée. Je suis surpris de voir à quel point la liberté de la presse n’est pas assez considérée dans notre pays comme un principe fondamental.
On s’accommode trop des entorses, notamment sur la protection des sources. Ce qui s’est passé à Nice lors de la visite du président chinois est indigne : des journalistes qui étaient proches de certains manifestants en faveur du Tibet n’ont pas été traités correctement. Tout cela dans une indifférence incroyable.
Sans liberté de la presse, il n’y a pas de démocratie. Et je ne confondrai jamais la courtisanerie de certains éditorialistes parisiens qui déconsidèrent le métier avec l’immense majorité des journalistes, qui n’ont pas une vie facile.
Hibou : Que pensez-vous de l’affaire Woerth ? Aurait-il dû démissionner ?
Nicolas Dupont-Aignan : Bien évidemment, j’ai toujours demandé sa démission pour qu’il puisse se défendre et que la clarté, là aussi, soit faite. Je ne suis pas juge, c’est pourquoi j’estime que dans cette affaire, un juge d’instruction aurait dû être désigné.
Gigi : Que pensez-vous de la politique sécuritaire de ce gouvernement ?
Nicolas Dupont-Aignan  : Quelle politique sécuritaire ? En paroles, oui, avec d’ailleurs des dérives, parfois. Dans les actes, non. Dix mille policiers ou gendarmes de moins en trois ans, une politique du chiffre qui les empêche de s’attaquer aux vrais réseaux de délinquance, et une politique pénale assez laxiste, avec l’abandon de la construction de places de prison nécessaires.
Je propose, par exemple, de supprimer les réductions de peine automatiques, qui font qu’un délinquant sort de prison dès la moitié de sa peine effectuée, et le gouvernement ne veut toujours pas.
UMP : Comment voyez-vous le remaniement et la lutte de pouvoir à l’UMP ?
Nicolas Dupont-Aignan : C’est la politique menée qu’il faut remanier. Le changement des hommes complices de ce qui se fait depuis trois ans, avec la plus grande inefficacité, n’aura pas de conséquences. Ce sera un pétard mouillé. Les Français attendent davantage : un changement de cap.
Quant au premier ministre, aujourd’hui, c’est Nicolas Sarkozy. Alors Fillon, Borloo ou les autres, quelle importance ?
Cheval : Quels ministres vous semblent devoir rester au gouvernement ?
Nicolas Dupont-Aignan : J’ai déjà répondu : tout cela n’a aucune importance.
LTC : Lorsque vous enjoignez aux électeurs de "voter pour eux", ils jouent l’égoïsme ambiant qui caractérise le sarkozysme... Votre discours (notamment pro-automobilistes, anti-écolo) ne se heurte-t-il pas à une vision de l’intérêt général ?
Nicolas Dupont-Aignan : Mon slogan de campagne régionale "Votez pour vous" entendait montrer, à l’inverse, que mon équipe s’occupait des vrais problèmes des Franciliens, et je ne le regrette en aucun cas. Oui, j’assume totalement ma lassitude de cette démagogie verte qui ne sert en rien, d’ailleurs, la protection de l’environnement. La vie quotidienne des automobilistes comme des usagers des transports en commun en Ile-de-France est invivable, car l’on ne traite pas, là non plus, les vraies causes.
J’ai dénoncé le blocage des investissements routiers, qui met chaque matin des centaines de milliers d’automobilistes dans la difficulté. Je regrette le projet du Grand Paris qui prévoit 20 milliards pour des tunnels alors même qu’avec 4 ou 5 milliards, on peut rénover toutes les lignes de RER, qui accueillent chaque jour 3 millions de personnes.
Oncle Tanko : L’automobile est la vraie cause du problème écologique des grandes villes (nous ne parlons pas des campagnes)... La contradiction semble plutôt ici ?
Nicolas Dupont-Aignan : Je suis le premier à vouloir développer les transports en commun, mais pour tous les Franciliens, les dix millions d’habitants notamment qui n’ont pas les moyens financiers d’habiter Paris. De plus, arrêtons d’opposer transports en commun et automobile, car si vous sortez du périphérique, vous verrez qu’entre la Seine-et-Marne et l’Essonne, cela ne sert à rien de laisser les gens bloqués dans des embouteillages qui polluent encore plus pour se donner une bonne conscience écolo.
Si les Verts sortaient de Paris, ils verraient la vraie vie.









Commémoration de l'armistice du 11novembre 1918

11/11/2010 00:37

Commémoration de l'armistice du 11novembre 1918


DLR 14ème circonscription et DLR 11ème circonscription du Pas de Calais tenaient à rendre hommage à tous ces soldats morts pour la France dans ce conflit meurtrier que fut la première guerre mondiale. Au delà, nous rendons hommages à tous les combattants qui sont morts pour la France quelque soit le conflit ou le lieux. A eux l'éternité et à nous la gratitude !




NDA invité du BUZZ de LCI

11/11/2010 00:29

NDA invité du BUZZ de LCI


NDA invité vendredi 12 novembre du BUZZ de LCI, chez Benoît Gallerey. Rendez-vous à 16h10 sur LCI, et lundi 15 à la même heure !






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